64 logements sociaux, éco quartier du petit Mortaix, Pont du château (63)

 

Crédit photos de chantier : Benoit Alzard

Crédit photos de chantier : Atelier du Rouget

Crédit documents graphiques : Atelier du Rouget – Images du permis de construire

64 logements sociaux, éco quartier du petit Mortaix, Pont du chateau (63)

D’une densité nouvelle dans un contexte diffus d’habitat pavillonnaire et d’activités industrielles et artisanales en déclin, le quartier du petit Mortaix à Pont-du-Château amorce une logique de densification de la ville en réaction au laisser aller des décennies précédentes.

Le quartier prône la diversité en articulant maisons individuelles, petits collectifs, commerces de proximité, gare multimodale, espaces de loisirs et voies de circulation douces connectées à la ville. La pluralité des typologies développées par le projet cherche une forme de mixité sociale.

Les objectifs fixés pour ce nouveau quartier nous ont invité a intégrer des problématiques environnementales multiples. Mais la recherche d’économies d’énergie et l’utilisation de matériaux renouvelables ne doivent pas faire oublier l’essentiel d’un projet urbain : créer des espaces à vivre, où les usagers pourront s’épanouir, grandir, échanger ; un lieu où se développera un sentiment d’appartenance.

Le plan de masse du projet de logements sociaux collectifs et intermédiaires faisant l’objet du groupement de commande des deux bailleurs sociaux, Logidôme et l’OPHIS, obéit à une composition en lanières orientées Nord/Sud qui ordonne l’ensemble du projet et lui donne sa cohérence. Ce principe de composition s’appuie directement sur la trame longiligne du parcellaire agricole qui occupaient le site jusqu’au milieu du 20ème siècle, aujourd’hui largement effacée. Le dessin en lanières est articulé à la noue du site, grande figure paysagère ordonnant le nouveau quartier « le petit Mortaix » en lui donnant une direction Nord/Sud affirmée. La composition en lanières s’applique au dessin des dessertes, à la morphologie et à l’implantation du bâti, au dessin des sols et à la trame arborée.

Plutôt que de comprendre le projet comme une articulation simple de deux programmes de logements sociaux émanant de deux bailleurs, nous avons considéré le projet comme une seule entité et qui fabrique un fragment urbain clairement identifiable. La logique d’objets disposés sur un terrain est écartée pour fabriquer un milieu habité.

Les immeubles sont conçus avec une structure poteaux/poutres/dalles en béton avec des façades non porteuses à ossature bois. Les façades articulent trois matières : enduit en rez-de-chaussée, bois pour les étages courants (douglas) et zinc naturel pour les attiques. Toutes les menuiseries extérieures sont en pin sylvestre. Les toitures terrasses sont végétalisées.

Crédit documents graphiques : Atelier du Rouget – Documents Concours