ANNE-LAURE LAGADIC

TITULAIRE DU DIPLOME D’ARCHITECTE

 

 

 

 

 

 

 

 

Influencée par son grand-père artisan-maçon dans le bâti ancien en torchis, Anne-Laure a intégré l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Bretagne à Rennes en 2011. Sensible aux matériaux traditionnels et naturels depuis l’enfance grâce à ce grand-père et à la réhabilitation de la longère parentale, elle développe naturellement un intérêt pour les thématiques relatives à l’architecture vernaculaire à travers des cours théoriques et des ateliers de projet spécifiques à l’école bretonne et axés sur le développement du patrimoine urbain et la connaissance des formes architecturales anciennes. Malgré son attachement à sa terre natale, l’obtention de sa licence en architecture en 2014 la motive à réaliser un échange de onze mois à la Technische Universität de Berlin qui lui permet de nourrir son parcours de connaissances techniques liées au développement durable. De retour en France, elle passe un mois de stage auprès d’André Ravéreau en 2015 afin de l’aider dans ses travaux de publication et d’appréhender encore davantage l’importance du milieu physique, historique et culturel dans le dessin architectural.

Elle choisit ensuite d’effectuer le Master 2 en deux ans. La première année lui permet de valider son mémoire dirigé par Anne Bondon et s’orientant sur l’étude du concept touristique Center Parcs. Elle analyse alors la situation extrême d’une entreprise à vocation ludique qui a recours à diverses symboliques architecturales vernaculaires et qui prône une réinvention des campagnes françaises par la diffusion d’un modèle d’urbanité assimilable à celui des lotissements pavillonnaires. Son intérêt pour l’architecture vernaculaire étant indissociable de son intérêt pour le devenir des campagnes françaises, Anne-Laure axe ensuite son projet de fin d’études sur le développement d’une commune rurale haute-normande avec Juliette Massé, collaboratrice à l’Atelier de Montrottier au sein du collectif Virage.

La deuxième année de Master 2 lui permet quant à elle de réaliser un stage de 6 mois au sein de l’Atelier du Rouget afin d’approfondir ses connaissances techniques sur les matériaux naturels et notamment sur la construction bois ; de faire un service civique de 4 mois au sein du Service Archéologie Préventive du Conseil Départemental de l’Eure-et-Loir afin d’appréhender différemment le développement d’un territoire rural confronté à des enjeux patrimoniaux ; et d’obtenir la Mention Recherche sur son mémoire. Cette année en dehors de l’école lui offre également la possibilité de s’investir davantage au sein de l’association Maisons Paysannes de France dont elle est adhérente et qui offre des stages animés par son grand-père dans l’Eure auxquels elle participe depuis de nombreuses années.

Titulaire du diplôme d’architecte DE depuis juin 2017, de retour à l’Atelier en tant que dessinatrice depuis juillet 2017, elle est la benjamine de l’équipe et s’occupe principalement de projets de maisons individuelles, qu’il s’agisse de construction neuve, de réhabilitation ou d’extension.