Maison du Parc Naturel Régional des Causses du Quercy (46)

Crédit documents graphiques : Atelier du Rouget

Crédit perspective : Kled

Lieu : Labastide-Murat (46 240)
Maître d’ouvrage :
Parc Naturel Régional des Causses du Quercy 
Maître d’oeuvre :
Atelier du Rouget Simon Teyssou & associés
Chargé de projet : Théophile Picard
Atelier de Saint Céré (architecte associé)
IGETEC (BET TCE)
SIGMA (BET Acoustique)
Co Pilot (OPC)
GEA (VRD)
Surface SHON: 1 567m²
Coût prévisionnel des travaux : 1 397 000€ HT 
Calendrier : PRO en cours

Territoires innovants, les Parcs Naturels Régionaux sont historiquement engagés dans des formes d’expérimentations qui ambitionnent de répondre aux enjeux écologiques et sociaux de leur temps. L’architecture de la maison du Parc des Causses du Quercy s’efforce d’y répondre. L’édifice et ses aménagements extérieurs s’inscrivent dans une logique de parcours entre le centre bourg et le château situé à l’entrée ouest du bourg de Labastide-Murat. Installé à cheval sur le talus du couderc, l’édifice présente un niveau semi enterré au nord, lequel abrite les stationnements, les locaux techniques dont la chaufferie à granulés bois, la cuve de récupération des eaux de pluie et le composteur des toilettes sèches.

 

L’orientation sud est privilégiée pour maximiser les apports solaires passifs. Le plan comprend deux ailes, l’une au nord, l’autre au sud, entre lesquelles s’inscrivent les entrées, deux patios et des bureaux de souplesse. Les matériaux retenus sont majoritairement biosourcés, faiblement transformés et disponibles localement. Non seulement ces choix réduisent l’empreinte carbone du projet, mais ils permettent également à la commande publique de soutenir les filières locales.

 

Le système constructif qualifie l’architecture. Les pignons en béton de site, fortement exposés aux intempéries, contrastent avec les façades en bois des murs gouttereaux, disposées en retrait du toit et abritées de la pluie. Elles sont constituées d’une ossature en bois isolée en bottes de paille et revêtue d’un bardage vertical en douglas. Des châssis vitrés s’ouvrent aux vues et aux apports solaires. Caractéristique, le grand toit est couvert de tuiles plates en terre cuite. Les coyaux sont traités en zinc.

La Maison du Parc partage avec l’architecture vernaculaire une attention à la topographie, au climat et aux matières locales, tout en s’inscrivant pleinement dans le XXIème siècle, avec ses enjeux écologiques, son économie, ses techniques constructives et sa quête de sens.